Allez, je sors à nouveau un peu du cadre habituellement plus technique de ce blog. Mais c’est pour vous parler un peu de Paris-Web.
J’ai eu la chance grâce à Adrien de pouvoir vivre l’événement de l’intérieur. Aussi je tente d’être le plus objectif possible en présentant ici un petit condensé de mes auto-critiques ou des critiques reçues via la blogosphère.
Modestement, j’essaye d’y répondre ou tout du moins de le noter pour que Paris Web 2009 soit encore mieux.
Paris Web, cette année, c’est people
Quelque peu avant l’événement, les échos que j’avais eus se résumaient ainsi.
Force est de constater que l’esprit associatif et geek de l’événement une fois passé est toujours là, et j’en suis ravi. En aucun cas, nous n’avons voulu faire de ce séminaire un événement branchouille ou élitiste. Il est vrai cependant qu’un peu plus chaque année, nos sponsors sont prestigieux, nos orateurs connus internationalement, notre organisation plus rodée.
Paris Web prend de l’ampleur ? Soit !
Tant que le public est satisfait, cela me semble très sain. Tâchons de faire attention à préserver cela.
Paris Web, c’est bien organisé mais…
- on ne mange pas tous ensemble le midi ;
- il fait froid, c’est l’hiver ;
- c’est pas drôle de parcourir Paris pour aller d’un lieu à l’autre ;
- il manque du café chaud le matin des ateliers ;
- etc.
Sur tout ces points, je ne peux qu’être d’accord. Il est cependant parfois très difficile de combiner toutes les contraintes auxquelles nous sommes confrontés.
Néanmoins, merci pour tous ces retours, c’est en améliorant ces petits détails ou en travaillant sur ces problématiques que nous ferons mieux l’année prochaine.
Paris Web, on en veut plus
Avec comme nouveauté cette année le « pass » décideurs, mais aussi avec les différents ateliers en parallèle, difficile de tout suivre et de ne rien louper. Certains aimeraient pouvoir changer à loisir de salle, d’autres absolument tout voir, quitte à rallonger la durée de l’événement.
Mon avis est qu’il en faut pour tout les goûts, et que même si certains choix sont difficiles, dans l’ensemble chacun devrait pouvoir s’y retrouver. Et au pire… il reste toujours les vidéos qui font suite sur le Web.
Paris Web, c’est fatigant
C’est paradoxal avec le point précédent, mais après ces 3 jours non-stop, le public, nos orateurs et nous, sommes éreintés. Suivre avec attention les conférences, gérer le stress de sa présentation, ou ne rien oublier pour que tout se passe au mieux… de quoi vider les batteries de tout le monde.
Il ne reste bien souvent que le dimanche pour reprendre son souffle et ré-attaquer une nouvelle semaine. Et je ne parle même pas de ceux qui viennent de loin… parfois même du bout du monde !
Bref, difficile de satisfaire toutes les exigences.
Paris Web – pour moi, cette année
Ce sont quelques erreurs de positionnement : quand telle conférence aurait plus trouvé sa place dans le « pass » technique ou dans le « pass » décideurs. Quand on parle aussi peut-être trop d’accessibilité et de qualité mais pas assez de webdesign… (merci à Romy pour l’idée).
Ce sont encore quelques soucis de timing : quand certaines conférences tiennent dans le format imposé, d’autres mériteraient plus de temps.
Difficile sur ces points d’avoir une vision globale des présentations avant qu’elles aient lieu… mais il faudrait travailler ça.
Mais bon, Paris Web c’est avant tout pour moi une aventure longue et fatigante, oui, mais qui se résume néanmoins par beaucoup de moments très riches… et qui font vite oublier le reste.
Je n’oublierai pas par exemple :
- la conférence épique sur l’accessibilité de Stéphane et d’Aurélien ;
- le petit atelier que j’ai eu la chance d’organiser avec Pascale et Stéphane ;
- l’incroyable table ronde navigateurs ;
- les remerciements des copains, apparemment ravis d’être là ;
- le show de Chris Heilmann ;
- les tapes dans le dos tout à la fin de l’événement, le samedi soir, avec le reste de l’équipe.
12 commentaires ↓
Ouais, pas mal.
J’attends ton billet avec impatience moi maintenant ! 😉
Laisse, il fait ça chez tout le monde, c’est un troll
Résumé très réaliste, je pense qu’on a là pas mal des points à bosser pour l’année prochaine.
Pour moi les points évoqués sur le paragraphe « Paris Web, c’est bien organisé mais… » sont relativement succins. Les gens ne sont pas venu pour manger des macarons et papoter autour d’une tasse de thé. Enfin ce n’est pas le sentiment que j’ai ressenti. Au regard de l’engouement et de l’intérêt qu’a suscité l’évènement encore une fois cette année, Je ne puis que renouveler mes félicitations a toute l’équipe pour cet événement passionnant ! Pour ma part, j’ai été complètement absorbé par la qualité globale des conférences et des ateliers ! ! !
Merci Paris Web !
Ouais, pas mal. =þ
Bon bé oui le millésime 2008 c’était un excellent cru, j’ai eu des échos positifs de partout. Ravi d’avoir pu participer à mon échelle (je scanne les croquis ce soir ou demain 20cent, promis). Et merci à Frank pour l’unique photo de PW où on me voit !
On a moins parlé accessibilité que l’année dernière (mais d’une fort belle manière !) et c’est tant mieux parce que ça laisse la place au reste. Mais encore trop peu à mon goût, et c’est peut-être là mon unique suggestion d’amélioration : améliorer la réprésentation de la diversité des métiers du web dans les confs, encore et toujours !
Je rejoins notamment Romy citée plus haut : le webdesign était grosso modo absent des débats, et c’est vraiment dommage parce qu’il y a tant à dire… et que personnellement c’est une facette de nos métiers qui m’intéresse particulièrement. Une conf de Directeur Artistique Web, voilà un sujet passionnant !
Content de t’avoir rencontré lors de l’atelier Optimisation-CSS Vincent ! et surtout content d’avoir pû mettre un visage sur un ancien contact email de référence
Au grand plaisir de te recroiser.
Pour revenir aux nombres de sujets, d’aspects abordés, je considère qu’il s’agit plus d’une richesse que d’un frein pour Paris Web (PW). Lorsque l’on travaille en entreprise, nos choix ne sont pas libres, mais conditionnés par un certains contexte. On fonctionne alors en circuit fermé, même si l’on se tient au courant de ce qui se passe sur la toile. Aborder plusieurs thématiques, c’est aussi comprendre d’autres problématiques qui ne sont pas forcément les nôtres, mais qui peuvent nous ouvrir à une nouvelle vision dans notre travail quotidien.
Je trouve ce point très important, car au quotidien on a tendance a s’enfermer sur ses propres méthodes de travail, ses propres décisions, en ce disant: cette solution est la bonne car elle fonctionne très bien. Or, il n’y a pas de solution, de choix miracle. Les besoins changent, le monde aussi. Rester ouvert toutes les pratiques, tendances est alors primordial.
Trop d’accessibilité ? peut-être. Mais une autre année, on pourrait dire: trop de javascript, ou trop de webdesign, ou trop de performances, etc. suivant si les aspects nous intéressent ou pas. Mais le Web est un tout, alors on ne peut pas pas se mettre des visières, en se disant: tel sujet ne m’intéresse pas, ça ne me servira à rien. Qui sait de quoi le web sera fait demain ?
J’espère donc que PW continuera dans cette voie, car ce fût une expérience très enrichissante, pour moi en tous cas (et pour beaucoup d’autres e l’espère).
Et mon Screaming Monkey dans tout ça ?! :o)
Moi non plus, je n’oublierai pas ! Merci, Vincent le Magicien 😉
Je voudrais en rajouter un peu sur la notion de « Paris web, c’est people ». Parce qu’un des points forts pour moi de ces journées, en plus de la qualité des conférences, des orateurs, de l’organisation… c’est la communauté !
Pouvoir rencontrer, « en vrai », autant de monde c’est vraiment bien et c’est très important.
Outres les « stars », je trouve très enrichissant de discuter avec des gens qui font le même métier que moi - ou un métier périphérique au mien, peu importe - et comparer nos méthodes, nos contraintes, nos choix, etc.
D’autres évènements permettent ce genre de rencontre, mais Paris Web est celui qui réuni le plus de monde et le plus longtemps (non ?)
Donc merci aussi pour ça.
[…] Vincent Valentin […]
Mince, je ne t’ai pas vu ! Dommage, j’aurai bien voulu un autographe 😉
À une prochaine !
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