Une astuce étrangement peu connue de Photoshop permet d’exporter vos images au format JPEG avec un taux de compression différent en fonction des zones de votre image.
Comment ça marche ?
Pour l’exemple, je vais utiliser cette illustration 1 :
On commence par détourer les parties que l’on juge détaillées de l’image : celles qui ne seront pas beaucoup compressées.
On crée une nouvelle couche à partir de cette sélection.
Dans les paramètres d’enregistrement pour le Web, il faut ensuite cliquer sur la petite icône « masque » à droite du réglage de qualité.
Il est possible alors de régler via deux curseurs la qualité minimum (celle pour les zones peu détaillées) et la qualité maximum (celle pour les zones détaillées).
Quand utiliser cette technique ?
Cela pourra s’avérer utile pour de grandes images de fond par exemple.
Il ne sera non seulement plus nécessaire de découper cette image en deux parties, mais il sera aussi possible de préserver les détails que l’on le souhaite pour optimiser le poids du fichier final.
D’une manière plus générale, dès lors que vous enregistrez au format JPG, regardez si des grandes parties de l’images sont peu détaillées et d’autres oui.
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Merci STPo ! ↩
15 commentaires ↓
Très bonne astuce, je ne connaissais pas du tout. Merci
Le bouton « Utiliser une couche pour modifier la qualité » ne semble pas disponible sous Photoshop CS4… bizarre!
Rémi,
J’ai produit mon exemple avec CS3. Je viens de tester sur CS4, et je ne trouve pas non plus cette option…
En effet, étrange.
Nomdidiou ! 20cent qui fait des tutos Photoshop ! Tout fout le camp ! En tout cas, moi non plus je ne connaissais pas. Merci du tuyau !
Trucs et astuces avec 20cent :D, je préfère l’article sur les apostrophes quand même 😀
[…] #compression #jpeg par zone avec #photoshop : http://www.htmlzengarden.com/2009/06/jpeg_et_compression_par_zones/ […]
Wow ! Je ne connaissais absolument pas, et pourtant je me suis déjà dit plein de fois que ce serait pratique !!!
« D’une manière plus générale, dès lors que vous enregistrez au format JPG, regardez si des grandes parties de l’images sont peu détaillées et d’autres oui. »
-> mouais, je ne suis pas sûr que ce soit très utile. En effet, les parties peu détaillées, et donc avec plus de redondance, seront de facto plus compressées.
Ce truc est surtout utile s’il y a des parties de l’image moins importantes, je pense, et non pas moins détaillées…
Est-ce que tu aurais la différence de poids final entre l’image simple et celle avec zone sélectionnée. Ça pourrait convaincre davantage le visiteur perdu qui passe par ici.
@JulienW > L’idée sympa derrière tout ça c’est justement de pouvoir décider quelle partie est « importante », ce qui, graphiquement se traduit souvent par : je dirige l’oeil vers un point précis de mon image (construite dans ce but) qui fait sens. Fréquemment, cette partie est effectivement plus détaillée pour contraster avec de grosses zones brutes autour qui la valorisent : cette technique permet de garder une qualité optimale sur la zone pertinente tout en optimisant le poids total du fichier. Ce qui est déjà plutôt pas mal !
Les grandes images de fond de site sont effectivement une application immédiate et justifiée de ce procédé à mes yeux.
Enfin, c’est à tester, parce que, moi non plus, je ne connaissais pas !
Rik,
Non, car ça va grandement dépendre de l’image utilisée.
Dans mon mini-tuto là, ça n’apporte pas un gain énorme, dans cet autre exemple, c’est bien plus probant puisqu’on gagne presque 80%.
[…] de la fixer dans un format particulier. En particulier il est généralement appréciable de gérer la qualité par zones, pour avoir les détails là où c’est […]
Personne n’a de solution pour CS4 ?
Uniquement dans Fireworks on dirait.
Pareil, j’adore l’idée, mais dans les faits je ne suis pas entièrement convaincue.
Sous Photoshop CS3, déjà il faut savoir que modifier la jauge dans « Modifier la qualité » modifiera aussi celle de la fenêtre « Enregistrer pour le web » : ne pas être troublé, cela semble être normal. Cela ne veut pas dire que la qualité maximale sera appliquée à toute l’image, mais seulement à la partie que l’on a isolée avec « la couche magique ».
Dans la fenêtre « Modifier la qualité », le curseur blanc sert effectivement à définir la qualité maximale de la couche qu’on souhaite améliorer, tandis que le curseur noir sert à définir la qualité minimale du reste de l’image.
Si le contour de la zone que l’on souhaite améliorer est trop nette (ou si le contraste est trop fort entre d’une part, la zone à améliorer, et, d’autre part, la zone moins importante), visiblement Photoshop pédale un peu dans la semoule et tend à pixelliser un peu le raccord.
Après, à chacun de juger le rapport entre le gain visuel perçu et le poids final de l’image - puisque cette technique alourdit quand même pas mal le tout.
Par contre, je n’ai pas encore testé les options « Tous les calques de texte » et « Tous les calques vectoriels » ; quelqu’un a-t-il un retour d’expérience à partager à ce sujet ?
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